Le magazine Lire vient de mettre en vente un numéro sobrement intitulé « Gagner de l’argent en écrivant » dans lequel il relaie l’appel à textes « L’horizon perpétuel » lancé par Flatland sur le blog L’ours danseur. Cette publication appelle un certain nombre de mises au point, et même de plantages de points sur les « i », étant donné les réactions qu’elle suscite.
1/ Flatland n’est pour rien dans cette reprise de l’appel à textes dans le magazine Lire. 2/ Flatland dénonce ce numéro de Lire comme une publication mercantile surfant sur la paupérisation des artistes-auteurs pour vendre du papier en leur donnant de faux espoirs. 3/ Flatland n’a jamais prétendu qu’il serait possible de « gagner […]
Depuis ses débuts pas si lointains, l’homme a beaucoup écrit (ce que d’aucuns n’ont d’ailleurs pas manqué de lui reprocher). Alors que vient de paraître chez Flatland son premier recueil de nouvelles SF, ‘L’espace, le temps et au-delà’, pendant du recueil fantastique ‘L’amour, la mort et le reste’ paru l’année dernière chez Malpertuis, il m’a semblé intéressant de le faire parler. Bruno Pochesci répond en toute liberté à mes questions et parfois même il se livre. Le bonhomme est à l’image de sa prose : débridé, généreux, iconoclaste et terriblement humain. Est-ce vraiment si surprenant ? (L.D.)
Des nouvelles ? Un recueil tout entier, qui plus est ! C’est le suicide commercial assuré… Qu’est-ce qui te pousse à en écrire autant (une soixantaine à ce jour) alors que dans ce pays seul le roman (de préférence en interminables séries de gros tomes replets) se vend ? Me gardant bien d’évoquer de grands idéaux anarchistes, […]
Cet appel à textes concerne une anthologie thématique annuelle intitulée ‘L'horizon perpétuel’ qui paraîtra en décembre 2020 chez Flatland éditeur, dans la collection ‘La fabrique d'horizons’. Il est ouvert du 1er novembre 2019 au 31 mars 2020. Nouvelles inédites uniquement. Merci de prendre connaissance du thème et des conditions ci-dessous. Dans l’attente de vous lire...
EDIT : L'APPEL A TEXTES EST MAINTENU en dépit de la crise liée au coronavirus. Dernier délai pour la remise des textes : mardi 31 mars 2020 à minuit.
À force de le seconder, elles ont fini par reléguer l’humain au second plan, voire à l’état de souvenir. Hier esclaves, elles dominent à présent le monde, quand elles ne redéfinissent pas la réalité. Ordinateurs quantiques ou bons vieux robots à boulons, cyborgs trop humains ou nouveaux horizons virtuels, les machines intelligentes sont l’avenir […]
Avec l’arrivée du printemps, l’ours danseur émerge de son antre et se met gaillardement à la nano-édition, avec ce premier livret offert à qui pourrait s’y intéresser, qui rassemble l’essentiel des poèmes et proses poétiques de Lionel Évrard. L’objet ‒ sobriété éditoriale oblige ‒ se présente sous la forme d’un livret au format A5, comprenant 36 pages + 4 pages de couverture. On peut se le procurer en communiquant son adresse postale à l’ours, et en guettant quelques jours plus tard sa boîte aux lettres.
C’est aux alentours de la vingtaine que s’est imposée à moi la tentation poétique. Je m’efforçais alors tant bien que mal d’apprivoiser les codes de la fiction romanesque, mais il m’a pourtant fallu toutes affaires cessantes, en parfait Candide, m’aventurer sur cette terra incognita. Les textes nés de ces explorations ont paru ici ou […]
Une figure tutélaire de la science-fiction. Une œuvre forte et séminale mais très peu lue. Un écrivain admiré de ses pairs mais qui eut bien du mal à vivre de son art. Son entrée dans le domaine public, en 2021, pourrait fournir l’occasion d’une urgente et nécessaire réhabilitation. Pour peu qu’une fausse bonne idée en cours d’émergence dans le milieu des auteurs ne vienne pas remettre en cause les règles du jeu en matière d’œuvres accédant au domaine public.
« Il était l’un des penseurs les plus créatifs de notre temps. Son influence sur la philosophie et la science-fiction est incalculable. » (Greg Bear) « Ses visions d’avenir demeurent source d’émerveillement. » (Arthur C. Clarke) « C’est tellement magnifique que c’en est presque insoutenable. » (Brian Aldiss) « Ses œuvres visionnaires constituent une source vive d’idées spéculatives éblouissantes. Lecteur de science-fiction […]
La nomination de M. Riester à la tête du ministère de la Culture est passée relativement inaperçue, et ce n’est que justice. Non pas en fonction de la personnalité du nouveau ministre ou de son background. Il a vendu des bagnoles, et alors ? D’autres, au même poste, ont fait preuve de leur incompétence et de leur manque de vision alors qu’ils pouvaient se targuer d’une expérience dans le domaine. C’est bien plutôt son accointance avec la dévastatrice aventure Hadopi qui devrait inquiéter les artistes-auteurs de ce pays.
Une autre info incite cependant à relativiser l’importance que pourrait avoir cette nomination. Claire Chazal « aurait » refusé le ministère de la Culture, ont fait savoir plusieurs organes de presse, avant que l’intéressée ne démente, bien évidemment. Ce qui signifie donc qu’on le lui « aurait » proposé. Inimaginable ? Non, j’imagine très bien, au contraire, une passation […]
Qui pour succéder en 2019 à ‘Hartmann l’anarchiste’ en tant que roman à suivre dans les colonnes du Novelliste ? Grave dilemme. Après moult réflexions, le factotum en chef de la revue est arrivé à un trio de tête qu’il n’arrive pas à départager : ‘The inheritors’ (1901) de Joseph Conrad (1857-1924) et Ford Madox Ford (1873-1939) ; ‘A honeymoon in space’ (1901) de George Griffith (1857-1906) ; The air trust (1915) de George Allan England (1877-1936).
Tous trois, dans des registres très différents, sont très tentants à traduire et ont la longueur et la structure requises pour être scindés en trois publications successives. Chacun, à sa manière, réprésente un jalon des littératures de l’imaginaire au début du vingtième siècle. The inheritors est sans doute le plus étrange, autant parce qu’il témoigne […]
Manque de temps, avalanche de contretemps : Le Novelliste est victime, pour la sortie de son prochain numéro, des maladies infantiles de toute revue qui se crée avec beaucoup d’enthousiasme et peu de moyens. En attendant, paraît-il, quelques lectrices et quelques lecteurs s’impatientent, voire s’inquiétent… Qu'ils soient rassurés, avec nos plus plates excuses. Le Novelliste #02 sortira de l’imprimerie fin août et sera mis en vente sur le site dédié le lundi 3 septembre. Quant au sommaire du numéro 3, il est déjà bouclé et nous commençons à y travailler ‒ j’ose dire « nous », car une équipe se constitue petit à petit autour du noyau initial, ce qui devrait à l’avenir limiter les retards. Pour faire patienter les foules aussi innombrables que fébriles, voici déjà la couverture définitive et le sommaire détaillé de ce numéro 2, ainsi qu’un aperçu de celui du numéro 3.
Au sommaire du Novelliste #02, septembre 2018 Vous avez dit ‘pulp’ ? blabla liminaire de Leo Dhayer, illustré par Heinrich Kley. V.A.M.P.I.R.E. (Vous Avez Même Pas Intégré Roll Eichner), nouvelle de Christian Vilà, illustrée par Thierry Cardinet. Cherchez la femme ! (1917), nouvelle de Carolyn Wells, traduite par Noé Gaillard, illustrée par Frederic Dorr Steel. Mes […]
Les nuages s’amoncellent à l’horizon 2019 sur le devenir du statut social des artistes-auteurs. Face à la menace, branle-bas de combat, même si les zautorités font souvent la sourde oreille et que l’action syndicale doit se mener contre vents du scepticisme et marées de l’indifférence. Le 21 juin est organisée au ministère de la Culture une réunion de travail avec les services ministériels concernés à l’issue de laquelle les représentants des syndicats d’artistes-auteurs rendront compte de ce qui leur aura été annoncé. Un rassemblement est organisé pour les écouter et les soutenir. Les auteurs tout autant que les lecteurs présents à Paris ce jour-là peuvent et doivent se sentir concernés et se rendre place Colette.
Auteurs, lecteurs : le livre est notre bien à tous, il doit rester notre avenir commun ! Pour défendre et représenter les auteurs, on n’a pas encore trouvé mieux que le syndicalisme. Chaque année, le SELF accompagne les auteurs qui l’interpellent pour la défense de leurs droits et les représente auprès des éditeurs et des partenaires sociaux. […]
En juillet 1917, Émile Masson, professeur d’anglais, écrivain, journaliste, anarchiste et activiste de la cause bretonne, s’apprête à délivrer un discours de fin d’année aux élèves du lycée dans lequel il professe. On ne le laissera pas le prononcer et l’on comprend pourquoi, en lisant ce texte longtemps demeuré égaré, il était urgent de le faire taire alors que la plus stupide de toutes les guerres faisait encore des ravages dans les rangs de la jeunesse. Ce vibrant plaidoyer pour la paix et pour une société basée sur d’autres valeurs donne en tout cas une idée fidèle de l’homme (et du pédagogue) que fut Émile Masson. C’est aussi une bonne manière de clore, par un message toujours actuel car hors du temps, ce petit tour d’horizon de quatre auteurs intègres, courageux et attachants, qu’il est urgent de continuer à éditer et à lire.
Mesdames, Messieurs, chers élèves. La guerre doit être l’objet de mon dernier entretien de l’année avec vous. Eussé-je été tenté de ne point vous parler de la guerre, eussé-je pu de toutes mes forces, souhaiter ne point vous parler de la guerre, comment échapper à l’impitoyable nécessité ? Depuis trois années révolues une seule pensée […]