Au sommaire de ‘L’Horizon perpétuel 2022’

Le temps est (enfin) venu d’annoncer les résultats de ce troisième appel à textes de l’anthologie thématique annuelle de Flatland Éditeur. Quelles conclusions en tirer ? Une moindre participation. Une proportion importante de textes hors sujet. Un niveau global qui reste bon et a permis de composer un sommaire d’une trentaine de textes de qualité.

  90 participantes et participants (soit 30 de moins que l’année précédente) ont tenté l’aventure de cet appel à textes. Nous les en remercions chaleureusement. Ils savent (nous l’espérons) que nous avons essayé de les traiter avec le maximum de considération et de respect. Les retards eux-mêmes ne visaient qu’à aboutir aux meilleures décisions possibles. Tous […]

Interview d’Emmanuel Delporte, auteur de ‘Brutal Deluxe’

Emmanuel Delporte n’est pas à proprement parler un nouveau venu dans le monde de l’Imaginaire francophone, mais la sortie de son roman court ‘Brutal Deluxe’, troisième volume de la collection La Tangente, est l’occasion de faire plus ample connaissance avec cet auteur touche-à-tout et attachant, à la prose incisive.

  Comment te présenterais-tu, en tant qu’écrivain, à un lecteur qui ne te connaîtrait pas et n’aurait jamais rien lu de toi ? Comme je suis poli, je commencerai par dire « bonjour » ! En résumé : J’ai 42 ans, et j’écris depuis que j’ai 10 ans, à peu près. J’étais un enfant perturbé et insomniaque, et l’écriture était […]

Au sommaire de ‘L’Horizon perpétuel 2021’

Alors que l’anthologie thématique annuelle de Flatland éditeur, ‘Horizon perpétuel 2020, Humanum in silico’ n’a pu encore voir le jour pour cause de retards successifs dus à la crise sanitaire, il me faut annoncer déjà les résultats de l’appel à texte ‘Horizon perpétuel 2021’ sur le thème de l’avenir du règne animal. Les membres de l’association éditrice mettent les bouchées doubles pour que HP20 puisse sortir à la rentrée. Quant à HP21, nous aimerions faire en sorte qu’il sorte avant 2022, mais instruits par nos déboires précédents, nous ne pouvons en prendre l’engagement.

  120 participantes et participants (soit 18 de plus que l’année précédente) ont tenté l’aventure de cet appel à textes. Je les en remercie ici chaleureusement. Ils savent (je l’espère) que j’ai essayé de les traiter avec le maximum de considération et de respect possible. Tous les textes reçus ont été lus attentivement et longuement […]

Atelier des Confins : ‘Le déconfinement n’aura pas lieu’

Antonin Sabot figurera au sommaire de la première anthologie thématique annuelle ‘L’horizon perpétuel’ à paraître en décembre 2020 chez Flatland éditeur, avec sa nouvelle ‘L’IA qui rêvait’. Antonin est aussi un littéractiviste convaincu qui n’a pas perdu son temps de confinement à mater des séries, lui. Avec ses camarades de l’Atelier des Confins, ils ont phosphoré régulièrement dans un atelier d’écriture à distance. Dans un esprit de partage parfaitement (ir)responsable et libertaire, ils nous en offrent aujourd’hui le fruit, sous forme d’une brochure de prospective-fiction téléchargeable, partageable et appropriable à volonté. En plus, c’est bourré d’idées et de talent. Faites-vous plaisir.

  Le message d’Antonin Sabot : Check de loin les amis ! Depuis 3 334 jours que nous sommes confiné.e.s, l’Atelier des Confins a tenu un journal de bord. Un journal qui déborde de tout ce qui s’est passé ces dix dernières années de nos libertés confinées. Tous les samedis, on se « réunissait » en visio et on écrivait […]

‘L’horizon perpétuel’ est désormais en vue

L’appel à textes ‘L’horizon perpétuel 2020’ est à présent clos. Il y a eu exactement 102 personnes pour y répondre, que je remercie d’avoir joué le jeu. Quelles seront les prochaines étapes ? Avant de les détailler, il est quelques constats qu’il faut souligner.

  Les derniers jours avant la clôture ont occasionné un afflux de manuscrits qui m’impose un important surcroît de lectures avant de donner une réponse définitive aux participants. Même si les trois quarts des textes ont déjà été lus et une ébauche de sommaire esquissée, par principe je préfère répondre à tout le monde en […]

‘L’horizon perpétuel’, une antho militante, pour et par les auteurs et autrices qui y participent

Le magazine Lire vient de mettre en vente un numéro sobrement intitulé « Gagner de l’argent en écrivant » dans lequel il relaie l’appel à textes « L’horizon perpétuel » lancé par Flatland sur le blog L’ours danseur. Cette publication appelle un certain nombre de mises au point, et même de plantages de points sur les « i », étant donné les réactions qu’elle suscite.

    1/ Flatland n’est pour rien dans cette reprise de l’appel à textes dans le magazine Lire. 2/ Flatland dénonce ce numéro de Lire comme une publication mercantile surfant sur la paupérisation des artistes-auteurs pour vendre du papier en leur donnant de faux espoirs. 3/ Flatland n’a jamais prétendu qu’il serait possible de « gagner […]

Quand Darien se paye Zola

Fondateur, rédacteur-en-chef et seul collaborateur de l’Escarmouche (feuille satirique qui compta dix numéros, du 12 novembre 1893 au 14 janvier 1894), l’auteur de 'Biribi' et du 'Voleur' (qui ne paraîtra que trois ans plus tard) y passe à la moulinette de son humour iconoclaste les vieilles gloires comme les travers bourgeois et les scandales d’une République affairiste. Quelques artistes et non des moindres (Toulouse-Lautrec, surtout, mais aussi Ibels, Steinlen, Bonnard ou Hermann-Paul) l’assistent dans cette tâche en laissant, pleine page, toute latitude à leur liberté créative. Dans le numéro 4 et dans le cadre d’une série d’entretiens imaginaires, c’est au tour de Zola de venir contribuer à ce jeu de massacre. Un portrait plus vrai que nature ? À vous de juger… Mais juste ou non, l’exercice n’en reste pas moins jubilatoire aujourd’hui encore.

Chez M. Émile Zola Au lendemain de la représentation de L’Attaque du Moulin, dès que les polémiques déterminées par la mise à la scène de ce morceau capital de la littérature française se furent produites, nous conçûmes un projet hardi, et même, disons-le, extravagant. Mais, avant de le mettre à exécution ‒ nous ne refusons […]

Y’a-t-il un pilote à la Culture ?

La nomination de M. Riester à la tête du ministère de la Culture est passée relativement inaperçue, et ce n’est que justice. Non pas en fonction de la personnalité du nouveau ministre ou de son background. Il a vendu des bagnoles, et alors ? D’autres, au même poste, ont fait preuve de leur incompétence et de leur manque de vision alors qu’ils pouvaient se targuer d’une expérience dans le domaine. C’est bien plutôt son accointance avec la dévastatrice aventure Hadopi qui devrait inquiéter les artistes-auteurs de ce pays.

  Une autre info incite cependant à relativiser l’importance que pourrait avoir cette nomination. Claire Chazal « aurait » refusé le ministère de la Culture, ont fait savoir plusieurs organes de presse, avant que l’intéressée ne démente, bien évidemment. Ce qui signifie donc qu’on le lui « aurait » proposé. Inimaginable ? Non, j’imagine très bien, au contraire, une passation […]

Les trois vies de l’ours

Il y a l’ours batailleur, toujours prêt à se lancer dans de nouveaux assauts contre les moulins à vent, et l’ours travailleur, obnubilé par la pitance à ramener aux oursons, qui râle et peste souvent contre les quichottesques instincts de son alter ego. Quant à l’ours rimailleur, rêveur et effacé, que les deux autres ignorent superbement, il attend son heure, souhaitant sans trop se faire d’illusions qu’elle arrive un jour.

  Naïf et schématique aperçu de la situation ? Sans doute. Mais qui résume bien le chantier permanent d’une vie, en ce début d’année où l’on est censé faire le tri et prendre des décisions. Il ne vous en parlerait pas, l’ours, si lesdites décisions ne devaient avoir dans les temps à venir une influence sur […]

Kallocaïne, ce sont ses lecteurs qui en parlent le mieux

Entre les intentions qui conduisent un traducteur à faire des choix (car la traduction est principalement une affaire de choix), et leur réception par le lecteur qui ne les perçoit pas toujours ou ne prend pas la peine de le signaler, il y a un gouffre. Et lorsque par exception ce gouffre est comblé grâce à une lectrice qui prend la peine d’exprimer son ressenti non seulement sur sa lecture mais aussi sur les intentions du traducteur, en le remerciant, le traducteur fier comme un pou s’empresse de relayer la bonne nouvelle sur son blog. Merci Sophie !

  Dans la veine des autres romans dystopiques classiques de la première moitié du XXème siècle, on est dans un monde où l’Etat Mondial a un œil et une oreille partout, jusque dans les chambres. Un monde où on évite de parler quand on se trouve dans un endroit où les micros ne captent pas […]