1/ Flatland n’est pour rien dans cette reprise de l’appel à textes dans le magazine Lire.
2/ Flatland dénonce ce numéro de Lire comme une publication mercantile surfant sur la paupérisation des artistes-auteurs pour vendre du papier en leur donnant de faux espoirs.
3/ Flatland n’a jamais prétendu qu’il serait possible de « gagner de l’argent » en participant à cet appel à textes.
4/ Flatland est une association loi 1901, pas une entreprise commerciale, et ne gagnera rien avec cette publication, bien au contraire.
5/ Seuls les auteurs.trices seront payé.es, tous les autres intervenants (éditeur, graphiste, correcteur) étant bénévoles et donnant à cette association certains de leurs droits d’auteur en plus de leur temps.
6/ La rétribution proposée n’a jamais été présentée autrement que comme symbolique, pour ne pas déroger au principe que toute peine mérite salaire, et ne prétend en aucune façon rémunérer le travail fourni.
7/ Cette publication se fait sur contrat en bonne et due forme laissant aux auteurs tous leurs droits annexes (y compris numérique) et n’imposant aucun délai d’exclusivité pour la publication papier.
8/ Le but est de fournir un débouché aux jeunes auteurs et autrices de nouvelles (format peu en faveur dans l’édition française) dans un cadre normal de publication (contrat honnête, à-valoir systématique même s’il ne peut qu’être symbolique, publication de qualité professionnelle), alors que la diffusion restreinte, dans un cadre entièrement bénévole et militant, devrait ne pas le permettre.
9/ Flatland existe par et pour les auteurs, en aucune façon pour les exploiter ou leur porter tort. Nous ne demandons pas mieux que de pouvoir rétribuer correctement les nouvelles que nous publierons dans cette anthologie annuelle. Sauf à bénéficier des subventions d’un généreux mécène (quelqu’un dans la salle ?) cela ne sera possible que si un nombre d’exemplaires suffisant parvient à être vendu. Ce qui ne risque pas de se produire si l’antho se retrouve torpillée avant même sa naissance pour de mauvaises raisons.
10/ Se faire du fric en surfant sur la misère actuelle des artistes-auteurs, c’est tout bonnement dégueulasse, et l’association Flatland ne veut ni de près ni de loin être associée à cette vilenie. Si vous voulez vraiment gagner de l’argent en écrivant, n’achetez pas le magazine Lire, adhérez à un syndicat d’artistes-auteurs !
Lionel Évrard, président de l’association Flatland / Leo Dhayer, anthologiste
Clair, net, précis et convaincant.
Bien d’accord avec vos points sur les i.
En particulier sur le mirage que tout ceci crée aux yeux de malheureux auteurs, difficilement, très difficilement édités. J’en fais partie, et c’est parce que les nouvelles sont peu prisées des éditeurs que je me suis investi dans les romans; j’y ai pris plaisir; mais j’aimerais aussi que mes nouvelles rencontrent un éditeur et un lectorat.
D’où ma question : ce concours reste-t-il en vigueur et envoie-t-on un texte avant le 31 mars? Sur la trace de « l’horizon perpétuel »?
Merci d’avoir la patience de me répondre.
Cordialement
Didier Amouroux
Bonjour. Oui, l’appel à textes reste actif comme prévu jusqu’au 31 mars. Vous pouvez envoyer votre nouvelle si elle répond aux conditions requises (inédite, en rapport avec le thème, texte de fiction, entre 15 et 150 milles signes) à l’adresse : novelliste@redux.online
Dans l’attente de vous lire et en vous remerciant de votre intérêt
Bien à vous,
Leo Dhayer