Au sommaire de ‘L’Horizon perpétuel 2020’

Il était logique qu’une aventure démarrée sur ce blog y trouve sa conclusion. ‘L’horizon perpétuel’ paraîtra le 7 décembre 2020. Mesdames et messieurs, rien que pour vos yeux, voici le sommaire complet et définitif du premier volume de cette anthologie thématique annuelle publiée par Flatland éditeur. EDIT : En raison du contexte incertain dans le monde de l'édition lié à la deuxième vague d'épidémie de Covid 19, la sortie de l'anthologie est reportée en début d'année 2021.

  102 participantes et participants ont accepté de jouer le jeu toujours risqué et assez ingrat de l’appel à textes. Je les en remercie ici chaleureusement. Ils savent (je l’espère) que j’ai essayé de les traiter avec le maximum de considération et de respect possible. Je souhaite également qu’il y en aura parmi elles et […]

L’horizon perpétuel, appel à textes

Cet appel à textes concerne une anthologie thématique annuelle intitulée ‘L'horizon perpétuel’ qui paraîtra en décembre 2020 chez Flatland éditeur, dans la collection ‘La fabrique d'horizons’. Il est ouvert du 1er novembre 2019 au 31 mars 2020. Nouvelles inédites uniquement. Merci de prendre connaissance du thème et des conditions ci-dessous. Dans l’attente de vous lire...

EDIT : L'APPEL A TEXTES EST MAINTENU en dépit de la crise liée au coronavirus. Dernier délai pour la remise des textes : mardi 31 mars 2020 à minuit.

  À force de le seconder, elles ont fini par reléguer l’humain au second plan, voire à l’état de souvenir. Hier esclaves, elles dominent à présent le monde, quand elles ne redéfinissent pas la réalité. Ordinateurs quantiques ou bons vieux robots à boulons, cyborgs trop humains ou nouveaux horizons virtuels, les machines intelligentes sont l’avenir […]

Quel roman pour succéder à ‘Hartmann l’anarchiste’ ?

Qui pour succéder en 2019 à ‘Hartmann l’anarchiste’ en tant que roman à suivre dans les colonnes du Novelliste ? Grave dilemme. Après moult réflexions, le factotum en chef de la revue est arrivé à un trio de tête qu’il n’arrive pas à départager : ‘The inheritors’ (1901) de Joseph Conrad (1857-1924) et Ford Madox Ford (1873-1939) ; ‘A honeymoon in space’ (1901) de George Griffith (1857-1906) ; The air trust (1915) de George Allan England (1877-1936).

Tous trois, dans des registres très différents, sont très tentants à traduire et ont la longueur et la structure requises pour être scindés en trois publications successives. Chacun, à sa manière, réprésente un jalon des littératures de l’imaginaire au début du vingtième siècle. The inheritors est sans doute le plus étrange, autant parce qu’il témoigne […]

Du charme discret de la mésaction

Aujourd’hui, un mot m’est naturellement venu sous la plume : « mésaction », au sens de « mauvaise action ». Bien qu’il me semblât couler de source, à le relire je finis par éprouver quelque méfiance. Cette mésaction si évidente à mes yeux l’était-elle à ce point ?

  Mon Lexis Larousse quasi quarantenaire, auquel je me réfère comme le croyant à sa bible, en resta muet de stupéfaction. Le CNRTL, interrogé ensuite, me balança un lapidaire et définitif « Cette forme est introuvable ! ». Il me fallut creuser un peu plus loin dans les galeries de mine numériques pour exhumer un Dictionnaire des mots […]

Kallocaïne, ce sont ses lecteurs qui en parlent le mieux

Entre les intentions qui conduisent un traducteur à faire des choix (car la traduction est principalement une affaire de choix), et leur réception par le lecteur qui ne les perçoit pas toujours ou ne prend pas la peine de le signaler, il y a un gouffre. Et lorsque par exception ce gouffre est comblé grâce à une lectrice qui prend la peine d’exprimer son ressenti non seulement sur sa lecture mais aussi sur les intentions du traducteur, en le remerciant, le traducteur fier comme un pou s’empresse de relayer la bonne nouvelle sur son blog. Merci Sophie !

  Dans la veine des autres romans dystopiques classiques de la première moitié du XXème siècle, on est dans un monde où l’Etat Mondial a un œil et une oreille partout, jusque dans les chambres. Un monde où on évite de parler quand on se trouve dans un endroit où les micros ne captent pas […]

Kallocaïne redux (2)

La nouvelle traduction française de ‘Kallocaïne’ entre en ce début avril véritablement dans le vingt-et-unième siècle avec la sortie de sa version numérique, désormais disponible sur le site de l’éditeur comme chez les revendeurs habituels. L’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétro, avec un extrait de la préface que Margit Abenius donna à l’ouvrage lors de l’édition des œuvres complètes de Karin Boye en 1948, un digest des principales chroniques parues depuis la sortie de la nouvelle traduction, et deux critiques parues en 1948, lors de l’édition de la première traduction. Où l’on constate que ce roman intrigua et suscita l’enthousiasme dès l’origine.

  « Karin Boye a souvent dit de sa poésie qu’elle n’était destinée à plaire qu’à un petit nombre. Kallocaïne, pour sa part, connut un immédiat et large succès public lors de sa sortie en Suède à l’automne 1940. La critique y vit un roman d’idées d’une puissance peu commune, et l’on souhaita même qu’il puisse […]