je cherche l’accord parfait
la note ultime
l’harmonie imparable
je voudrais écrire le syntagme absolu
en lui-même autonome et stable
libéré de toute tutelle
perceptrice ou émettrice
je sais qu’elle doit venir
la séquence idéale
puisque tant de livres déjà écrits
et tant d’autres oubliés
ne l’auraient pas été dans un autre but
orgueil suprême
que m’imaginer être
celui par qui viendra son avènement
si à persister dans la carrière
et à creuser sans fin je m’épuise en vain
d’innombrables avant moi
s’y sont brisé les dents
ruiné la vie
grillé les neurones et l’envie
d’aligner quatre mots sur le sable
n’importe quoi
aussi bien ferait l’affaire
échtok efflak
boudinek azinul ejbrah
au diable l’accord parfait
la note ultime
l’harmonie imparable
je cherche un supplément de vie
qui jamais ne vient
ou presque
© Leo Dhayer 2017
Illustration : Alfred Agache (1843-1915), Vanité (1885, Palais des Beaux-Arts de Lille).
Je me souvenais du poème, je me rappelle le tableau… ma mémoire est fidèle, je parie que je retrouverais l’accord parfait en cherchant.
« échtok efflak
boudinek azinul ejbrah »
Comment dit-on déjà en français ? Je l’ai sur le bout de la langue…
😉
Je me demande s’il n’y a pas une phote à « ejbrah »…
Consulte le dictionnaire dans l’arche d’ichtyornis. ^^
Bonne idée ! 🙂