OL’CHAP 0, Un chien des Flandres, Ouida

Nouvelle traduction de ce classique de la littérature enfantine dans les pays anglo-saxons et asiatiques, totalement méconnu en France. Je ne pouvais rêver mieux que ce conte de Noël affreusement triste et délicieusement mélo pour lancer cette collection.

A dog of Flanders, Ouida, 1872, trad. Leo Dhayer, couverture de Jef Benech, printemps 2016.
Un chapbook, entièrement ‘homemade’, au demi-format A4, de 72 pages, avec couverture couleurs rempliée, reliure à la japonaise.

17 copies numérotées : INDISPONIBLE
4 copies d’auteur sur papier spécial : INDISPONIBLE
Quelques ‘ghost-copies’ sur papier ordinaire avec façonnage simplifié : INDISPONIBLE

Galerie de photos : © Christine Luce.

Ils étaient plus spécialement heureux lorsqu’arrivaient le printemps et l’été. Les Flandres ne se distinguent pas par leur splendeur, et aux alentours de la cité de Rubens, c’est peut-être plus vrai encore. Cultures de blé et de colza, pâtures et champs labourés se succèdent sur la plaine monotone dans une répétition lassante. À l’exception d’une tour grise au carillon aigrelet se dressant à l’occasion, ou de quelque personnage pittoresque traversant le paysage – glaneuse au tablier rempli, bûcheron et son fagot –, aucune beauté nulle part. Qui a vécu dans les montagnes ou la forêt ne peut que se sentir oppressé par la sensation d’accablement que l’on éprouve dans cette morne étendue. Mais ce pays n’en demeure pas moins très fertile. Il arrive même que les vastes horizons qu’on y découvre lui confèrent un certain charme. Parmi les joncs, au bord de l’eau, s’épanouissent des fleurs, et au pied d’arbres élancés glissent des péniches aux chargements de tonneaux verdis, leur coque noire et ventrue se découpant sur le ciel lumineux, leurs drapeaux multicolores se mêlant aux teintes tendres du feuillage. Il y a là, en tout cas, assez de nature et d’espace pour contenter la soif de liberté d’un enfant et d’un chien. Nello et Patrache ne demandaient pas mieux, leur tâche accomplie, que de s’effondrer dans les herbes hautes des berges du canal et de regarder passer lentement les lourds vaisseaux mâtinant de fraîches senteurs marines les odeurs capiteuses de l’été campagnard.

 

 

 

En guise de suite heureuse à ce premier numéro d’OL’CHAP, cette mignonne plaquette amoureusement préparée, composée, maquettée et imprimée professionnellement sur très beau papier (tirage limité à 15 exemplaires). Sur ce coup-là, à part d’avoir signé la traduction de cette fable animalière de Ouida indisponible dans notre langue jusqu’à présent, je n’ai rien fait ! À la manœuvre, Fabrice Mundzik (Bibliogs, Amicale des amateurs de nids à poussière, blogs consacrés à Rosny aîné et Renée Dunan) et Christine Luce (voisine de blog sur REDUX, esthète de mule et talentueuse auteure de Charlotte Caillou contre les Zénaïdes et des Papillons géomètres).

http://bibliogs.over-blog.com/2016/09/ouida-meleagris-gallopavo-traduit-par-leo-dhayer-9791094282212.html

Une envie de recevoir l’un des sept derniers exemplaires disponibles ? Un commentaire ci-dessous ou un message au taulier et le tour est joué…

 

6 commentaires sur “OL’CHAP 0, Un chien des Flandres, Ouida

  1. Comme nous en parlions, j’ai regardé les photos en galerie : le défilement est très agréable. C’est amusant, je me souviens précisément du temps qu’il faisait ce jour-là et de la couleur bleutée à la fenêtre et colore les pages.

  2. Thanks Old Chap, Merci Léo pour ces minutes d’évasion au milieu de ma journée de travail, lorsque j’ai cliqué sur le lien de ton mail signalant la naissance de ce NOE (nouvel objet éditorial). C’est beau et ça invite au voyage… et à l’initiation.

    Ol Chap… ou « Old Chap »… I’m looking forward to sharing more around your NEO ! While chatting with 4-5-6H next time we meet (God only know :)… Unless you or me get on straight away with a date ! Mer…miracles happen ! <:o)
    Cheers
    Stéphane

    1. Thank you so much, dear friend ! You’re very welcome. Feel free to come back as soon as you like. 🙂
      Quant aux miracles qui pourraient nous réunir, comme dit l’autre (Henry Miller en l’occurrence) : “Il suffit d’un ami, si c’est un homme de foi, pour faire des miracles.”
      A bientôt Stéphane !

Répondre à Leo Dhayer Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *