‘L’horizon perpétuel’ est désormais en vue

L’appel à textes ‘L’horizon perpétuel 2020’ est à présent clos. Il y a eu exactement 102 personnes pour y répondre, que je remercie d’avoir joué le jeu. Quelles seront les prochaines étapes ? Avant de les détailler, il est quelques constats qu’il faut souligner.

 

Les derniers jours avant la clôture ont occasionné un afflux de manuscrits qui m’impose un important surcroît de lectures avant de donner une réponse définitive aux participants. Même si les trois quarts des textes ont déjà été lus et une ébauche de sommaire esquissée, par principe je préfère répondre à tout le monde en même temps.

C’est d’autant plus nécessaire que le choix final ne va pas être aisé. L’horizon perpétuel sera une grosse antho (600 à 700 000 signes), mais il ne sera pas possible d’y faire figurer toutes celles et tous ceux qui auraient pu y prétendre. Une fois la première sélection effectuée, par nécessité je devrai en faire une seconde plus serrée, qui tiendra compte autant de la diversité que de l’équilibre de l’ensemble.

Je dois souligner que j’ai été agréablement surpris par la qualité des textes qui m’ont été soumis, par leur diversité d’inspiration autant que de style. Dans la relève qui s’annonce, il y a des pousses très prometteuses, qui ne demanderaient qu’à s’épanouir, si des éditeurs se décidaient à leur en donner l’occasion. Je suis en tout cas certain à présent que la première édition de cette anthologie annuelle sera un grand cru, et ce sont les auteurs et autrices qui ont accepté d’y participer qu’il faut en remercier.

Quel sera la suite des événements ? Au cours de la dernière semaine d’avril, j’indiquerai à chacun des participants si son texte est retenu ou non. Le sommaire définitif sera officialisé début juin et les contrats envoyés dans la foulée. Je nous laisserai ensuite jusqu’à la rentrée de septembre pour effectuer le travail de correction et d’édition, et sauf pandémie à rallonge, le livre sortira en décembre comme prévu.

Un dernier mot de reconnaissance pour Virgil Finlay (1914-1971), illustrateur d’exception de l’âge d’or du pulp américain, dont la ‘pietà robotique’ a accompagné cette opération et donnait en quelque sorte un supplément d’âme à cet appel à textes. Cette image forte colle en tout cas si bien à cette anthologie désormais qu’il semblerait presque déraisonnable qu’elle n’y figure pas, d’une manière ou d’une autre. La question est en tout cas à étudier.

Leo Dhayer

 

Illustration : Virgil Finlay, Robot grave.

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