LE NOVELLISTE, un nouveau débouché pour la nouvelle ancienne et contemporaine

C’était la forme reine des littératures populaires au temps où les journaux et magazines constituaient la seule arme de distraction massive des foules. Elle a fait les beaux jours de « l’âge d’or des conteurs » et la réputation de nombre d’écrivains, qui lui devaient renommée et fortune. De nos jours, alors que le roman tient le haut du pavé (de préférence sous forme d’énormes tomes et d’indigestes dodécalogies), elle fait figure de parent pauvre. Plus personne (dit-on) n’en lit. Les auteurs qui s’obstinent à en écrire peinent à trouver des débouchés. Grand amateur de nouvelles, l’ours danseur fait le pari de leur consacrer un nouveau support, sous forme d’une revue, numérique et papier, athématique et atemporelle, mêlant à la crème de ce qui se faisait autrefois en la matière le meilleur de ce qui continue à s’écrire de nos jours.

 

LE NOVELLISTE voudrait marier l’hier et l’aujourd’hui en proposant à ses lecteurs (s’il en trouve !) des traductions issues des publications de « l’age d’or des conteurs » et des inédits d’auteurs francophones contemporains bien vivants. Que trouvera-t-on dans ses colonnes ? Ce que l’on trouvait entre les pages des magazines anglo-saxons de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième siècle : principalement des nouvelles (sans distinction de longueur, de la novelette à la novella – pour donner un ordre d’idée, de 1 500 signes à 80 000 signes environ), mais aussi pourquoi pas des feuilletons (une même histoire à suivre sur plusieurs numéros), des articles (avec une préférence pour les thématiques liées à l’écriture et aux métiers de l’écrit en général), voire des poèmes (eh oui, les réfractaires n’auront qu’à détourner les yeux)… Et tout comme un écrivain de l’époque ne se limitait pas à une seule casquette, LE NOVELLISTE n’aura ni genre de prédilection ni frontières : tout ce qui peut s’écrire dans le domaine de la fiction l’intéresse. Et pour illustrer tout cela, les plus belles des gravures qui agrémentaient à l’époque les pages des revues et des pulps, mais aussi les créations d’artistes d’aujourd’hui travaillant dans cet état d’esprit. Une seule exigence : la qualité, et le respect de ce que doit être une nouvelle, qui n’est ni un roman en réduction, ni un extrait de roman, ni une ébauche de roman non plus. Et puisque qu’à toute aventure il faut bien fixer une échéance, le premier numéro de la revue sera disponible en SEPTEMBRE 2017. D’ici là, le projet prend ses aises sur ce blog, avant de peut-être s’installer dans une rubrique ou un site dédié.

Tout renseignement et envoi de manuscrit : leo.dhayer@laposte.net

 

Illustration : Liberté de la presse, gravure d’époque anonyme.

12 commentaires sur “LE NOVELLISTE, un nouveau débouché pour la nouvelle ancienne et contemporaine

  1. J’ai partagé ton appel à tous les vents du réseau (j’aurais bien accompagné de crachotis radiophoniques, mais je m’abstiens. 🙂 ).

  2. Comment être tenu au courant de l’avancée de ce projet ? En suivant le blog uniquement ou y a-t-il d’autres voies ? Si l’ours tient un compte de ses amis intéressés par le projet, merci de m’y inscrire.

    1. Merci de ta remarque, Didier. Pour l’instant il n’y a que ce blog, mais je vais réfléchir à un moyen d’être plus visible. En tout cas, n’aie crainte, je ne t’oublierai pas…

      1. Impatient de voir grandir ce beau projet ! Je suis sensible à l’intérêt que tu portes à la revue elle-même, son aspect physique, qualité du papier, de la reliure, de la typographie, de l’illustration… qui va de pair avec l’intérêt pour les textes et la littérature.

        1. Merci de ton intérêt renouvelé pour ce projet, Didier ! Pour le « corps » de la revue, on va faire de notre mieux, sachant que le budget est limité, et que l’argent reste tout de même le nerf de la guerre… Heureusement, de nos jours, on peut faire beaucoup mieux avec beaucoup moins. Il est loin le temps de la Ronéo et des stencils tapés sur machine à écrire !

          1. ex grand-maître du duplicateur à encre posé au-dessus de mon réfrigérateur, je confirme : on peut de nos jours et dans ce domaine précis faire beaucoup mieux avec beaucoup moins ; la formule étant par ailleurs une bonne définition de la décroissance appliquée, assumée, façon sobriété sereine et joyeuse. Mais je m’égare peut-être….

          2. Non point, grand-maître patagon. Et puis il est connu que l’égarement est salutaire… 😉

  3. La Nouvelle ! Pour moi un art majeur! Toute la difficulté étant ce « beaucoup moins » en recherche de  » beaucoup mieux ». Peu d’espace ( quoique , quoique..). La force vient justement de ce confinement!!! Le temps , belle variable ,autorise…Un impact!!
    Belle quête L’ours danseur!

Répondre à ELICEYRI Sylvie Annuler la réponse

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