Le moulin horloge, nouvelle de Georges Eekhoud

En préparant un prochain numéro d’OL’CHAP, je suis tombé sous le charme de la prose ensorcelante de l’écrivain belge Georges Eekhoud. Plutôt que de vous bassiner avec des considérations plus ou moins oiseuses ou éclairées sur cet écrivain et son œuvre (il y a des spécialistes pour ça, et ils ont bien travaillé), je ne résiste pas à l’envie de publier ici une courte nouvelle particulièrement frappante issue du recueil ‘Cycle patibulaire’ (1892), qui fit les délices de Rachilde et d’Oscar Wilde. Si vous ne connaissez pas cet auteur, il me semble que ce texte, poème en prose bien plus que nouvelle, peut constituer une porte d’entrée idéale à son univers autant qu’à son style. Prenez dix minutes, faites abstraction du reste et plongez. Vous ne le regretterez pas, et il se pourrait même que vous y preniez goût.

 

Et le Verbe s’est fait Chair

Je sais un moulin broyant aux infâmes le pain de l’expiation.

Point d’ailes qui batifolent au vent salubre et frisquet des espaces. Rien du moulin à toit pointu comme un capuchon, par-dessus lequel les belles filles jettent leur blanc bonnet, — du moulin campé sur la butte ou la digue, regardant croître les moissons et la marée ; — ni du moulin romantique, du moulin à eau des ballades, trempant ses palettes dans les cascades folles et s’éclaboussant avec un grondement de tonnerre bon enfant ; — du moulin montagnard qui réduit gaves et ruisseaux en écume plus blanche que la farine. Jamais de bergamasques mitrons n’en prennent allègrement le chemin, un sac sur l’épaule ; jamais de pimpantes meunières, affligées d’un meunier jaloux, n’y coquettent avec les chasse-mulets égrillards… Non, c’est le pire moulin de Sans-Souci, car de quoi pourraient bien se soucier les patentés et inamovibles canapsas ?

Je sais une horloge palpitante et convulsive, une horloge en peine comme une âme, marquant l’heure, exclusive et spéciale, à des trappistes involontaires qui firent un emploi subversif de leur temps et de leurs bras.

Mouvement de l’horloge, mouvement du moulin se confondent, battant le même tic-tac. C’est de la farine qui s’écoule dans ce sablier fatidique. Horloge et moulin ne font qu’un.

Il y a cinq ans, je vis ce moulin-horloge, et depuis, ne parviens pas à l’oublier, et depuis, mon pain pétri de farine peu suspecte a contracté une indélébile amertume de larmes et de sueur ; et depuis, toutes mes heures sonnent au cadran des irréguliers, et comme une épave, je flotte à la dérive…

Je sais un moulin sinistre que desservent d’incompatibles moulants maillotés de gris terreux et de fauve comme des bêtes puantes.

N’osant les détranger, la société les étrange. Ils sont jeunes, copieux, pleins de vie, mais tarés pour le reste de leurs jours. Il n’est anabaptiste assez efficace qui leur confère une nouvelle virginité légale. Il n’existe eau lustrale assez lénitive, eau régale assez corrosive pour laver leurs stigmates. Et telle, la contagion de leurs turpitudes que leurs rédempteurs deviennent leurs complices !

Manutention unique ! Meuniers contre nature, ne moulant de blé que celui de leur propre pain !

Depuis ma naissance, j’appréciai bien des appareils, découvris nombre d’engins funèbres, d’ustensiles et d’outils plus condamnables et plus meurtriers que des armes avérées, souvent je parcourus des ateliers ressemblant à des arsenaux ou à des champs de torture, mais nulle part rien ne me troubla comme ce moulin-horloge, dont la grouillante épure me délabre…

Mon guide préjugeait-il mon impression ? Il usa de précautions oratoires, recourut à d’extrêmes ménagements avant de me conduire devant cette suprême scène d’ilotisme. Le digne homme m’y prépara, comme à la nouvelle d’une catastrophe. Il paraît que tous ceux qui affrontèrent la même géhenne en sortirent blêmes et défaits. Dans ces conditions qu’adviendrait-il de moi ?

Conformément à l’itinéraire, on monte d’abord dans les combles. Le grenier ne contient, outre la provision de céréales, qu’une manière d’auge, en forme d’entonnoir, de la contenance d’un setier, et dont la pointe s’engage, à travers le plancher, dans le corps de la machine fonctionnant en-dessous. Les meules invisibles mettent le plancher en trépidation. Il est temps de remplir la trémie lorsque cesse le ronflement souterrain. Aussi, en attendant que la mesure se soit écoulée, deux servants apathiques, affalés sur des sacs, sommeillent ou baguenaudent. Et si le brusque silence du moteur, cessant de leur chanter sa berceuse, ne les arrache pas à leur indolence, un coup frappé contre le plafond ou un juron caverneux, venant d’en bas, les rappelle en sursaut à leur office périodique.

C’était la trémie banale et anodine de tous les moulins, et les deux faîtards chargés de l’alimenter ne risquaient guère de succomber à la tâche.

A notre entrée, empressés, mais maussades, ils s’étaient mis debout et en position militaire, par respect.

Je fis la moue, ébauchai un imperceptible mouvement d’épaules voulant dire : « Peuh ! le terrible moulin et les pitoyables meuniers, en vérité ! »

Mon inquisitorial conducteur surprit ma pensée, et avec ce séreux et frigide sourire professionnel des gardes-malades et des geôliers :

« Doucement, cher Monsieur, n’augurez pas trop favorablement de ce préliminaire. Comme j’ai eu l’honneur de vous en avertir, le moteur de ce moulin est extrêmement particulier, je dirai même excessivement particulier… Puissiez-vous vous familiariser aussi promptement avec les autres organes de l’appareil, avec la cause qu’avec l’effet. Notez bien que vos répulsions probables seront toutes physiques, toutes nerveuses… Lorsque nous sortirons du laboratoire, pour peu que vous réfléchissiez au motif de cette révolte sensorielle, vous conviendrez que c’est surtout l’apparat, la mise en scène, et peut-être le symbolisme de ce travail qui rebutent et crispent vos fibres affectives… En y regardant de plus près, il n’y a pas là de quoi fouetter un chat ou plaindre un malandrin ! Mirage ! simple mirage, je vous assure ! Illusion d’optique sentimentale ! Mais nos contemporains envisagent le réel à travers une lentille grossissante, se montent le coup, nourrissent de si subtiles délicatesses, préjugés si morbides, et, appréhendant d’occultes actions dans les conjonctures les plus naturelles, deviennent plus irritables, plus chatouilleux qu’un écorché ! »

Pendant ce nouveau préambule, mon introducteur soulevait une trappe et nous descendions un escalier en colimaçon. Arrivés au bas, il s’arrêta encore, la main posée sur le loquet, comme pour m’accorder une dernière minute de grâce.

Puis il poussa brusquement la porte et la battit après m’avoir fait passer devant lui, pour me couper la retraite.

Nous nous trouvions dans une vaste pièce carrée, relativement basse, qu’éclairait fallacieusement un rang de quatre fenêtres offusquées par de poudreuses toiles d’araignées, — mais il y flottait encore plus de brumes que de ténèbres. D’abord j’avais écarquillé les yeux sans rien voir. Je perçus le courant d’air d’un mouvement giratoire, des ailes ou des volants passaient en me frôlant de leur haleine, j’entendis rauquer et corner une sorte de locomobile, sans suspecter le moins du monde que cette rumeur haletante, rythmique pouvait provenir d’une batterie de poitrines humaines. Puis, autour de l’arbre de couche, emboîté dans le corps du moulin, masqué par un travail de charpenterie, je distinguai une énorme roue horizontale, une lourde roue sans jantes et à dix rais. À mesure que cette masse tournait, de compacte elle devint grouillante et articulée ; j’y démêlai des tronçons humains et vivants ; tantôt un torse, tantôt une cuisse, maintenant une paire de mollets, aussitôt après des poings convulsés, et encore un profil, un galbe, l’attache d’un col athlétique, la rondeur d’un menton, le méplat d’une tempe, et souvent rien que le rictus d’une bouche, la grenade rouge des lèvres, l’émail d’une mâchoire, la flamme d’une prunelle. Un instant encore et ces ébauches se précisèrent, les silhouettes prirent corps, les membres épars se réunirent et me représentèrent une trentaine de garçons robustes, de fière encolure, actionnant, trois à chaque rais, la roue immense et pesante. Penchés en avant, empoignant les rais comme des bras de levier et de treuil, pesant de toute leur énergie sur le manche, ils poussaient, marchaient au pas, balançaient les hanches, la croupe levée, de l’allure moutonnière et passive d’une bête de somme. Ils rôdaient, rôdaient, sempiternellement, sans proférer une parole, mais non sans renâcler comme ces rosses aveugles qui manœuvrent des chevaux de bois et pour qui le carrousel forain représente le vestibule de la fourrière et de l’enclos d’équarrissage.

Uniformément vêtus de vestes courtes, découvrant la saillie et la rondeur du râble, leurs têtes glabres et rases coiffées d’un bonnet rond, ils viraient, pour virer encore et toujours.

Leurs cheveux soyeux ou crépus, ces cheveux d’adolescents, orgueil de leurs mères imprévoyantes, tombèrent pitoyablement sous les ciseaux affectés, en cette colonie, à la tonte des ouailles. Et, aussitôt, à les voir bretaudés et poupards, on se demande quelles Dalilas de grands chemins livrèrent ces Samsons à la rancune de notre bourgeoisie philistine ?…

Pour plus de commodité, la plupart ont retroussé leurs manches et quitté leurs sabots.

Ils sont donc trente pendards charnus, trente frelampiers dans la fleur de l’âge, qui émeuvent le moulin !

Chaque fois qu’il passe devant moi, un de ces moteurs humains, toujours le même, lance à haute voix le chiffre des révolutions exécutées par l’équipe. Il est l’aiguille principale de cette horloge, l’annonciateur des minutes révolues, le timbre monotone et discord, funèbre comme un glas. Ainsi tintent les clarines aux fanons des vaches égarées et coassent les clarinettes funambulesques.

Et chaque fois qu’il braille : un… trois… sept… treize…, c’est une minute à la sinistre horloge.

Et chaque fois qu’il arrive à deux cents, c’est une heure à l’horloge de la Malchance.

Alors il se tait et s’arrête tout court. Le surveillant réveille les deux clampins du grenier. Au-dessus un sac de grain s’écroule dans la trémie.

J’ai remarqué qu’en nous jetant le chiffre de ses rotations, le compteur se détournait de notre côté et que ses partenaires, en virant, nous dévisageaient à leur tour.

Malgré le clair-obscur, la brume et la poussière, ces yeux m’ajustent et me pénètrent. Il y en a de phosphorescents et de veloutés, de mouillés comme une pelouse crépusculaire, d’aigus comme la bise de décembre. Les uns câlins et raccrocheurs évoquent le luminaire des alcôves, d’autres angoissent et fascinent ainsi qu’une lanterne de coupe-gorge. Et dans ces visages glabres, blanchis par les longues claustrations, les yeux les plus pâles, les yeux d’azur et de rosée paraissent ténébreux et nocturnes.

A mesure que le nombre des révolutions augmente, le marqueur clame d’une voix de moins en moins assurée. Et, conjointement, ses compagnons ralentissent le pas, élargissent leurs enjambées, s’arcboutent, se calent avec plus d’effort, et en s’arrêtant sur moi, les prunelles deviennent de plus en plus appelantes.

Aux derniers tours la roue gémit, s’enlise, ne démarre qu’à peine ; les propulseurs piétinent sur place, marquent le pas. Ceux qui se déhanchaient et se carraient avec une certaine jactance, s’alanguissent, se relâchent. Sourires ambigus, moues veloureuses dégénèrent en une grimace de détresse.

« Deux cents !… Halte !  »

Un tour de plus et ils croulaient.

Trente nouveaux colons, dispos et séjournés, qui, adossés aux murs, badaudaient, bras croisés, en attendant le moment de tourner à la meule, relèvent leurs camarades exténués. Ces remplaçants se bousculent avec un empressement inconcevable. Ils se disputeraient même les places à la roue, ils se battraient pour entrer dans la coursière, si le roulement n’avait été réglé d’avance, et si des gardiens n’intervenaient dans les compétitions.

La corvée rapporte à ces bannis les quelques centimes nécessaires pour se procurer, à la cantine, le tabac et d’autres douceurs. A la fin de la semaine, ils palpent leur mouture en ces grossiers méreaux de plomb, monnaie fictive des colonies pénitentiaires.

Et voilà pourquoi, jamais en notre matériel pays, limiers de trait jappant de plaisir, frétillant de la queue, prodigues de caresses, au moment où le maraîcher brutal ou le garçon boulanger sournois les attelle sous la charrette surchargée, ne témoignèrent impatience plus fébrile et plus inattendue, que ces fils de chrétiens appelés à remplir cet office bestial.

L’état lamentable de ceux qu’ils suppléent ne les rebute pas. Et même si de nombreux relais ne guettaient l’instant de s’atteler à la machine, à peine relevés de corvée, leurs frères rendus, à bout de forces, retourneraient avidement à ce supplice rémunérateur.

Remontée après chaque heure, l’horloge se remet en mouvement avec une intrépidité nouvelle, les aiguilles fraîches évoluent sans accroc, les barres craquent sous les poignes affermies, les pieds se lèvent et retombent en cadence, la voix du nouveau marqueur, le timbre de l’horloge résonne plus franchement.

Mais, peu à peu, la gorge du compteur se resserre et se voile, l’impulsion se ralentit, les visages épanouis se contractent ; je vois des gouttelettes sourdre à leurs fronts, les muscles se bandent moins facilement, la respiration s’embarrasse, les yeux affleurent aux orbites et les têtes penchent vers les croupes qui les précèdent.

Quelques tours après, les corps charnus fument comme des chevaux de labour et se noient dans leurs propres effluves. Une troublante vapeur d’étuve et de chambrée sature le manège. Le crissement des dents, le anhèlement des poitrines couvre le ronron félin des meules. La psalmodie du compteur n’est plus qu’un râle…

Combien nombrai-je de fois deux cents tours, combien s’écoulèrent de ces heures excentriques, combien de fois les moteurs rompus, écartelés, firent-ils place à des organes nouveaux ? J’ignore aussi bien la somme des voix sonores et cuivrées que fêla cette horloge patibulaire !

Et cette procession de physionomies qui me sourirent moitié sardoniques, moitié filiales, qui m’implorèrent en se dirigeant obstinément de mon côté, qui repassèrent chacune deux cents fois, toujours plus pressantes et plus pitoyables, avant de se dissiper, — dans quels limbes — inexaucées !

Sans cesse se reformaient d’autres cortèges de patients, et les nouveaux venus rappelaient, sans les répéter, leurs obsédants prédécesseurs.

A chaque relais, je regrettais ceux qui ne défileraient plus, et pourtant, à peine les fraîches recrues s’étaient-elles mises en marche que je ne vivais plus que par elles et me suspendais à leurs mouvements !

Pupilles dilatées où alternèrent tant de lumière et tant de nuit ! Regards inconciliables qui désarmèrent et s’attendrirent peu à peu ! Sueur plus lamentable que des larmes de vierges ! Fluide des aberrations majeures !…

Aux approches du deux centième tour, les meules cessant de broyer le grain semblaient se retourner contre leurs moteurs, et moudre, et mordre avec la rancune de la matière électrisée, cette chaude et copieuse levée humaine !

Mais le moulin avait beau réduire et fouler ses moulants, la liste en était inépuisable. Il y avait toujours des ressorts et des mouvements de rechange.

Je restai sur place, ne pouvant, ne voulant bouger, me remettant à compter à chaque nouvelle réparation, les deux cents minutes de l’heure abominable.

Et lorsque la voix du marqueur s’étranglait, que la buée s’épaississait jusqu’à me dérober les formes de ces patients bien-aimés, je souffrais, m’épuisais, me fondais comme eux.

La langueur de ces jeunes corps descendait dans mes reins, le long de mes vertèbres, ces yeux vidaient mes os, pompaient ma moelle, ces bouches aspiraient mon reste de souffle, ces regards conjurateurs m’avaient imprégné de leur détresse, ces lèvres jaculatoires m’enduisaient de leurs tièdes et poignantes implorations, les effluves de cette adolescence déchue, me damnaient, me réprouvaient avec elle. A quelles extrémités m’aurait entraîné ce vertige ? Leur rédempteur deviendrait leur complice…

Quand mon guide, effrayé de mon mutisme et de mon inertie, me signifia que les ateliers se fermaient et m’arracha, presque de force, à cette dissolvante atmosphère, j’étais plus ivre qu’après une valse effrénée, j’avais vieilli d’au moins dix ans et je ne sais quelle force, quelle énergie, quelle sève j’avais dilapidées, quelle portion de mon être avaient neutralisée ces patients et s’était éventée à leur approche.

Un immense dégoût m’avait pris de tout autre milieu et de tout autre temps. Le soleil m’offusqua, je trouvai la liberté superflue, et même la vie…

Désormais, nul exorcisme ne serait assez puissant pour combler le vide universel.

Je sais un moulin broyant le pain de l’infamie, je sais une horloge aux rouages de chair pantelante, aux mouvements saccadés comme un spasme. Horloge et moulin ne font qu’un.

Le moulin-horloge marque une heure exclusive à des trappistes involontaires, les honnêtes gens diront à la plus abjecte des peautrailles.

C’est à Merxplas, là-bas, tout au fond de la Campine… On les a parqués et numérotés, ils sont plus de deux mille…

Et depuis ma confrontation avec ce mirifique phénomène du moulin-horloge, mon pain a contracté une amertume indélébile, et quoi que j’entreprenne, toutes mes heures sonnent au cadran de la malchance.

 

Source : Cycle Patibulaire (1892), l’oeuvre de Georges Eekhoud (1854-1927) est dans le domaine public. Illustration : Piet Mondrian (1872-1944), Paysage néerlandais au moulin (1907 ou 1908), document Wikipedia.

8 commentaires sur “Le moulin horloge, nouvelle de Georges Eekhoud

  1. Magnifique ! Ignoble et magnifique.
    J’ignore s’il y a un lien, mais j’ai pensé au roman d’Hugo Raes.

    1. J’ignore aussi, mais comme ils sont tous deux Flamands (bien qu’Eekhoud écrivait en français), ce n’est pas à exclure.

  2. Je meurs d’impatience de découvrir l’OC que tu lui consacreras… pourtant, ce matin, j’allais bien.

    1. Je me risque à l’imitation du grand rire sardonique : niark, niark, niark !
      (Oui, je sais, je le fais moins bien.)
      Il y aurait une grande chose à faire : l’intégrale des nouvelles d’Eekhoud. Il y en a une soixantaine, je les ai comptées. Un énorme travail. Comme s’il en manquait… ^^

  3. Je veux bien aider en tournant la roue (mais je suis moins jolie que les « frelampiers dans la fleur de l’âge » ^^).

    1. Je suis moins esthète qu’Eekhoud et loin moi aussi d’être un « frelampier dans la fleur de l’âge », alors ça ira… Candidature retenue ! 😉

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