Au sommaire du prochain Novelliste

À présent que le chemin de fer est dûment constitué, le numéro deux du ‘Novelliste’ est sur les rails – plein comme un œuf, plus encore que le premier. Faute de pouvoir pousser les murs (le nombre de pages reste identique) il a fallu canaliser l’éloquence de l’éditorialiste, réserver les versions longues des bio-bibliographies des artistes et auteurs au site internet, et réduire le corps (des textes de non-fiction uniquement, rien ne bouge pour les nouvelles). Résultat : 100 000 signes de lecture supplémentaires et davantage d’illustrations, pour le même prix.

  Quelques beaux rendez-vous au programme : la longue novella de Lyon Sprague de Camp (plutôt un court roman), Les roues de la fortune, délicieuse friandise pulp aux arômes d’uchronie et d’univers parallèle ; les huit images splendides du port-folio de Fred T. Jane, Soupçons d’avenir, en complément de ses illustrations pour la deuxième livraison de Hartmann […]

Extension du domaine des critiques de bistrot du commerce

Une page entière de la prestigieuse revue ‘Bifrost’, référence de la SF hexagonale. Fichtre ! ‘Le Novelliste’, pour la sortie de son premier numéro, a de quoi s’estimer gâté… Calmons-nous, car le chroniqueur – Gilles Dumay himself – n’a pas aimé et le fait savoir à sa manière habituelle, par une entreprise de démolition en règle. C’est parfaitement son droit. Ce qui pose question, c’est la façon de faire et ce que véhicule le reproche principal assené par le péremptoire critique : ‘Le Novelliste’ serait – selon lui – une revue vieillotte, et même une revue pour vieux, fans d’illustrés poussiéreux oubliés au grenier. C’est donc une tare ? Apparemment, c’en serait une à ses yeux. Et c’est bien là qu’est l’os.

  Certes, il n’est jamais plaisant de découvrir une critique négative, mais là n’est pas le problème. L’objet de ce billet n’est pas, pour un rédacteur en chef meurtri dans son amour-propre, de venir se plaindre d’avoir été mal compris, ou mal jugé. Gilles Dumay n’a pas aimé ce qu’il a lu ni ce qu’il […]

Le Novelliste #01 : compte à rebours enclenché

L’équipe est affairée. On peaufine les derniers détails, retouche les ultimes pétouilles, rectifie les coquilles retorses, corrige les erreurs sournoises, remanie le chemin de fer, complète l’ours… Le premier numéro du ‘Novelliste’ sortira bien comme prévu en novembre. Quant à vous annoncer une date précise…

  Il se pourrait (nous faisons tout pour cela) que quelques exemplaires soient disponibles aux Rencontres de l’Imaginaire à Sèvres le 26 novembre. Mais comme il est hors de question de sacrifier la qualité du produit final uniquement pour respecter une date symbolique, aucune garantie ne peut être donnée. S’il faut attendre début décembre pour […]

Le Novelliste : au sommaire du premier numéro

L’acte de naissance du Novelliste ayant soulevé plus d’intérêt et de réactions que ne l’avait prévu son initiateur, les choses sont allées très vite. Dans le respect des intentions originelles, l’identité autant que les moyens et les ambitions de cette nouvelle publication se précisent. Revue ? Magazine ? Anthologie permanente ? Le sujet n’est pas encore tranché, mais d’ores et déjà le contenu du premier numéro est arrêté. Revue de détail ci-dessous.

  Comme annoncé ici-même, Le Novelliste se consacrera essentiellement à la publication de nouvelles, pour moitié écrites par des écrivains d’aujourd’hui, et pour l’autre moitié par des auteurs (principalement anglo-saxons mais pas que) représentatifs de « l’âge d’or des conteurs ». Sur le même principe (moitié hier, moitié aujourd’hui), on trouvera également dans le Novelliste des articles, […]

LE NOVELLISTE, un nouveau débouché pour la nouvelle ancienne et contemporaine

C’était la forme reine des littératures populaires au temps où les journaux et magazines constituaient la seule arme de distraction massive des foules. Elle a fait les beaux jours de « l’âge d’or des conteurs » et la réputation de nombre d’écrivains, qui lui devaient renommée et fortune. De nos jours, alors que le roman tient le haut du pavé (de préférence sous forme d’énormes tomes et d’indigestes dodécalogies), elle fait figure de parent pauvre. Plus personne (dit-on) n’en lit. Les auteurs qui s’obstinent à en écrire peinent à trouver des débouchés. Grand amateur de nouvelles, l’ours danseur fait le pari de leur consacrer un nouveau support, sous forme d’une revue, numérique et papier, athématique et atemporelle, mêlant à la crème de ce qui se faisait autrefois en la matière le meilleur de ce qui continue à s’écrire de nos jours.

  LE NOVELLISTE voudrait marier l’hier et l’aujourd’hui en proposant à ses lecteurs (s’il en trouve !) des traductions issues des publications de « l’age d’or des conteurs » et des inédits d’auteurs francophones contemporains bien vivants. Que trouvera-t-on dans ses colonnes ? Ce que l’on trouvait entre les pages des magazines anglo-saxons de la fin du dix-neuvième et […]