Les huit nouvelles sont traduites, mises en pages, relues, corrigées. L’Avant-propos et le Parcours biobibliographique (appelez-le Postface si vous voulez, en tout cas il sera assez long, vous voilà prévenus) le sont aussi. Nous n’avons donc jamais été aussi près de voir ce projet (enfin) se concrétiser.
La bonne nouvelle, c’est que ce retard m’a permis de peaufiner ce recueil et d’en faire exactement ce que je voulais (et même un peu plus) : une porte d’entrée vers les récits à portée sociale et politique de la dame, qui (au risque de me répéter) n’avait jamais été traduite en français. Le parcours biobibliographique final s’est beaucoup enrichi au fur et à mesure de mes recherches, qui m’ont permis de rectifier certaines erreurs dans les rares informations disponibles sur Adeline E. Knapp et de préciser certains aspects de sa carrière et de sa fin de vie. L’ensemble devrait, je l’espère du moins, apporter quelques nuances au portrait à charge relayé par sa fiche Wikipedia.
L’objet comportera donc 108 pages exactement. En plus des huit nouvelles, de l’Avant-propos et du Parcours biobibliographique, il comprendra également une bibliographie (quasi) exhaustive en l’état actuel de mes recherches, et un cahier iconographique dans lequel figurera – grande première, on ne dispose jusqu’à présent sur le net que d’un profil dessiné de la dame – un portrait photographique d’Adeline. Qui plus est, si le mois d’août me permet de trouver la solution technique que je cherche, l’objet devrait s’enrichir d’une subtilité de mise en pages (comme c’était le cas pour le précédent) qui achèvera d’en faire l’objet unique que (j’en suis sûr) vous attendez toutes et tous impatiemment !
Et pour vous faire patienter, il faudra bien vous contenter du sommaire, à présent définitif :
Avant-Propos : page 9
Deux copains (Two chums, SFCall, 7 août 1892): page 13
Le malade (The sick man, SFCall, 24 avril 1892): page 25
La grande idée (The Idea, SFCall, 28 juillet 1895): page 39
La machine récalcitrante (The discontented machine, The New Californian, juin 1894) : page 47
La dignité par le travail (The dignity of labor, Arena Magazine, janvier 1895) : page 61
Le traîne-misère (The wealer, Arena Magazine, mai 1895) : page 67
L’Altruiste (The Altruist, SFCall, 11 août 1895): page 77
Le sommeil de la Terre (The earth slept, SFCall, 7 janvier 1894) : page 83
Cahier iconographique : page 89
Parcours biobibliographique : page 93
Bibliographie : page 105
Le tout sera traduit, commenté, annoté par ma pomme et illustré par Jef Benech.
Illustration : San Francisco en 1887, Eadweard Muybridge.
Miam! J’ai hâte!
Moi aussi ! 🙂